samedi 21 novembre 2009

Cherchant un dépaysement total, loin des foules et des clichés, nous décidâmes pour joindre l'utile à l'agréable le voyage et la radio (ou vice-versa) de partir pour cette petite île lointaine sous les Tropiques au milieu de l'Océan Indien
Notre jumbo ayant pris beaucoup de retard au départ de PARIS, nous étions attendus à l'escale de MAURICE pour débarquer les premiers afin de nous faire traverser l'aéroport au pas de charge pour reprendre l'avion vers RODRIGUES. Les valises devaient nous suivre et dans la précipitation, l'appareil photo est resté dans l'avion ! ce que nous avons signalé immédiatement. Et ... les valises n'ont pas suivi ! Par chance, le propriétaire de l'hôtel où nous devions séjourner était également chef d'escale à l'aéroport de RODRIGUES et il a tout mis en oeuvre pour que nous récupérions nos biens, ce qui a été fait le soir même.
Notre charmant petit hôtel est situé à l'Anse aux Anglais
les sympathiques propriétaires me permettent d'installer une antenne dipole (devant le linge qui sèche)
Nous avons visité cette toute petite île (100 km²) à pied, en taxi et en bus
- la "capitale" PORT MATHURIN

et le marché

- maisons typiques

- repas à 1 euro près de la gare routière
l'OM et l'YL
- le Mauritius Pride
- la "boutique" du coin, près d'une plage
où nous avons rencontré le pêcheur (voir plus bas)
- Trou d'Argent (en face, l'Australie)

et au moyen d'un petit bateau, l'Ile aux Cocos
avec l'Ile aux Sables en fond
Les rencontres avec les habitants sont toujours très sympathiques et parfois proches du mirage. Au cours d'une randonnée, au détour d'un chemin, au milieu de rien, d'un désert de cailloux, au nord-est de l'île, surgit un homme portant sur l'épaule un gros moteur de bateau (80 kgs). Nous faisons un petit bout de chemin à ses côtés, en parlant de son île, de sa façon de vivre, de notre vie en France, jusqu'à une anse plantée de filaos totalement déserte où se trouve son bateau. Avant d'aller essayer son moteur, il nous invite à passer dans sa cabane, au retour. Mais, peut-être par pudeur, nous n'avons pas osé franchir la porte de son habitation car nous sentions bien qu'il ne roulait pas sur l'or ! Les habitants de l'île étaient très curieux de savoir ce que nous faisions là, pourquoi nous venions dans leur île "perdue", si nous étions à la retraite, si nous avions des enfants et petits-enfants, étonnés de nous voir nous balader aux quatre coins de l'île. Il n'est pas rare d'être accueillis dans les maisons pour visiter, pour boire un verre et parler d'eux et de nous.
A RODRIGUES, les chiens sont insomniaques : ils prennent la nuit pour le jour et se causent jusqu'au petit matin où ils vont se reposer.
Le trafic radio n'a pas été très intense - pas de propagation (fin du cycle 23) sauf autour de l'Océan Indien : une fois les F (au mois d'août !!) - VK - W - ZS - UA. J'ai fait la connaissance du radio-amateur 3B9FR, très sympa, le dernier jour nous avons déjeuné ensemble.

Après 15 jours à RODRIGUES, nous reprenons l'avion vers l'Ile MAURICE où nous passerons une semaine.
Mais c'est une autre histoire .........http://diffvoyages.blogspot.com/2009_11_01_archive.html